O cortejo da morte na Guiné-Bissau

BISSAU (Xinhua) - Le général Antonio Injai, chef d'état-major des armées bissau-guinéennes, est menacé de mort par les membres son ethnie, les Balante, selon le Defensor, journal du ministère de la Défense.
«Nous pensions que tu as été promu chef d'état-major des armées pour aider les Balantes comme toi. Comme tu nous as trahi, bientôt ce sera ton tour, car nous allons te tuer», a indiqué le journal reprenant une conversation entre le général Injai et un de ses parents balantes dont l'identité n'a pas été révélée. Selon le même journal, «ses parents balantes l'accusent de trahison».
«Le général Antonio Injai a été payé par le Premier ministre Carlos Gomes Junior pour qu'il soit maintenu au pouvoir jusqu'à la fin de son mandat», explique le Defensor. Le journal du ministère de la Défense est allé plus loin en faisant état d'une tentative de conspiration manquée ces derniers temps contre le régime Sanhá.
Selon des sources dignes de foi, le général Antonio Injai a maille à partir avec les Balantes et le contre-amiral Américo Bubo Na Tchuto, qui contrôle une bonne partie de l'armée.
Pour ces raisons, les observateurs estiment que, malgré des milliers de signatures de la pétition en faveur du retour de la paix, la paix et la stabilité en Guinée-Bissau ne tiennent plus que d'un bout de fil.
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Em Maio de 2010 The New York Times escreveu que a Guiné-Bissau caíra nas mãos de Bubo Na Tchuto. E de há muito o Professor Eduardo Costa Dias, que acompanha as questões da Guiné-Bissau, admitia a ruptura da aliança conjuntural que se tinha feito entre Bubo e o general António Indjai.
Trinta e oito anos depois da proclamação unilateral da independência, a paz e a estabilidade estão ainda longe de ser uma realidade, como se conclui pela leitura deste despacho da agência noticiosa Nova China (Xinhua).
Paulo Correia, Viriato Pã, Veríssimo Correia Seabra, Tagme Na Wae, Nino Vieira, Helder Proença, Baciro Dabó e tantos outros guineenses acabaram os seus dias de forma violenta, nestas últimas décadas. E o cortejo poderá não ficar por aqui.