terça-feira, 1 de abril de 2014
Excerto da epopeia suméria Gilgamesh, escrita em acádio
Quand revint le jour
Gilgamesh pleura sur le corps de son ami.
Oh toi mon ami, Enkidou,
toi qui à pour mère la gazelle
et pour père l'âne sauvage,
toi que les onagres ont nourri de leur lait,
que les cèdres te pleurent, et le jour et la nuit !
Que te pleurent les hautes cimes des montagnes,
que te pleurent les prairies
que te pleurent les ours
et que te pleurent les tigres
et les lions et les cerfs
et toutes les bêtes sauvages !
Que te pleure le fleuve.
Que te pleurent les laboureurs
et que te pleurent les artisans.
Et moi je me lamente.
Tu étais le secours de mon bras
un épée à ma ceinture
mon bouclier.
Oh mon ami
un mal étrange à moi t'a ravi
et tu ne m'entends plus.
Alors Gilgamesh
telle une lionne à qui on a pris ses petits
enleva ses riches vêtements,
les jeta loin de lui,
se vêtit de peaux de bêtes
et s'en alla au désert.
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